La généralisation abusive
Nous partons souvent d'une croyance psychologique basée sur une expérience (ou une somme d'expériences) que nous érigeons en vérité absolue.
Exemple: j'ai eu une mauvaise expérience avec un policier, un médecin, un voisin, … donc, tous les policiers, médecins, voisins, … sont assimilés à cette perception anecdotique et non à la Réalité de la variation des êtres vivants.
Le raisonnement définitif
Tout événement de vie est perçu "en noir ou en blanc", c'est-à-dire sans nuance. C'est l'idée du "tout ou rien" ou encore du "jamais ou toujours".
Nous savons pourtant que chaque personne est différente… Et que son avis peut évoluer… Comme le nôtre, par ailleurs!
La maximalisation du négatif
Nous gardons souvent en tête le seul élément qui nous a contrarié, en opposition à dix éléments positifs. Et nous finissons par nous y accrocher comme à une bouée de sauvetage qui structurerait notre raisonnement (négatif) pour nous "rassurer" et ne pas nous noyer dans l'océan du bon sens positif et constructif.
La rationalisation négative
La rationalisation du négatif va encore un cran plus loin: elle "justifie" par de longues explications "logiques" que ce qui est perçu comme négatif est l'essence de la Réalité. Exemple: le monde va mal parce que… Alors, oui, bien sûr, de nombreux éléments sont malheureux, néanmoins, ils sont contrebalancés par une multitude de faits très positifs et créatifs, qui eux aussi sont constitutifs de l'essence du monde.
Le syndrome d'Atlas
Nous portons le monde sur nos épaules, ainsi, quoi qu'il arrive, c'est de notre faute. Nous nous posons en victime expiatoire pour les autres. Notre esprit fait preuve d'un égocentrisme obsédé par la culpabilité. L'idée de partager ce qui arrive dans le monde avec les autres ne nous viendrait même pas à l'esprit.